30ème édition de Décibulles : vos anecdotes

C’est en 1992 que tout a commencé, grâce à des membres du Cercle Saint-Nicolas de Neuve-Eglise. Finalement le festival n’a jamais changé de lieu (sauf pour aller d’un côté à l’autre de Neuve-Eglise), mais il a pris de l’ampleur. L’an passé, 36 artistes et 1 200 bénévoles ont fait danser et s’amuser 32 000 festivaliers : « cette édition restera dans les annales » pour Pierre Hivert, directeur de Décibulles.

Vos meilleurs souvenirs ?

A l’occasion de la 30^ème édition de Décibulles, nous vous avons demandé vos meilleures anecdotes. 

Pour Gaëtan, festivalier et campeur, l’un des souvenirs a été « de se tromper de tente le soir et d'atterrir chez quelqu’un d’autre ! ». Il apprécie aussi la grande variété de bières. D’ailleurs Gaëtan se souvient aussi : « une fois, un bénévole a perdu sa carte de bulles (la monnaie de Décibulles) et après lui avoir rendue, il m’a offert deux bières en remerciement ».

Audrey Jehl, directrice de l’Office de tourisme de la Vallée de Villé, ne perd pas une miette de Décibulles chaque année : « Un souvenir pro : juillet 2013, j'ai eu la chance d’organiser pour les collègues des offices de tourisme alsaciens la découverte du festival. Jean-Paul, le président, et Pierre, le directeur, ont pris le temps de nous faire visiter chaque recoin, y compris les WC (!), une partie essentielle du festival, mais également aller sur scène lors d’un concert (au coin de la scène proche des rideaux). La soirée s'est prolongée jusqu'au petit matin, et mes collègues directeurs me rappellent souvent cette soirée merveilleuse. Un souvenir perso : en 1996, j'ai assisté à l'un de mes premiers festivals Décibulles avec celui qui est devenu mon mari. C'était la découverte de l'ambiance du festival et de la convivialité de la Vallée. M.Haag, qui est devenu mon patron presque dix ans plus tard, s'occupait alors des merguez. L'ambiance était bon enfant, marquée par l'entraide et l'absence de barrières sociales dans cette belle vallée ». 

Au sein de l’équipe Top Music aussi, les souvenirs s’enchaînent. Pour Marie-Aude : « En 2006, les Fatals Picards m'ont fait monter sur scène pendant leur concert pour mon anniversaire. J'ai reçu un bouquet, et tout le public a chanté "Joyeux Anniversaire". C'était sympa mais aussi un peu gênant. Décibulles, étant un festival en plein air, a permis à mon père, qui habite un village voisin, d'entendre avec étonnement le groupe m'appeler depuis son jardin ». Pour Béatrice : « Grande fan d’Arno - depuis disparu - un de mes meilleurs souvenirs a été l’interview de cet artiste. A l’époque nous montions un studio Top Music sur place ».

Le plateau Top Music à Décibulles en 2012 avec Thomas Dutronc, aux côtés d'Anne-Sophie et Damien. / @Top Music - CR

Pour Christophe : « L’image sympa de tous les agriculteurs du coin qui étaient venus sortir les voitures du parking l’année où il a plu des cordes et où tout le monde était embourbé ! Solidarité de la Vallée ! On avait lavé la voiture à 2h du matin à Sélestat directement en rentrant ! ».

En 2018, un écrant géant avait été installé à Décibulles pour vivre la finale de la Coupe du monde de football... et la victoire de la France ! Cette année, dimanche, un écran géant sera aussi en place pour l'Euro de football. / @Top Music - CR

...............................................................

On a fouillé dans nos archives et voilà quelques articles à relire sur Décibulles :

Un festival de plus en plus « vert » (article de 2023)

FRIGO, l'événement hivernal de Décibulles (article de 2019)

Décibulles : 25 ans et après ? (article de 2018)

Le duo Brigitte au micro de Top Music (article de 2018)

Un camping aussi prisé que le festival (article de 2018)

Interview d'un garçon à croquer, Petit Biscuit (article de 2018)

Viens, je t'emmène dans les loges (article de 2018)

Des bénévoles au coeur du festival (article de 2018)

Deux bières de la Vallée de Villé (article de 2018)