La police du Bas-Rhin recrute des réservistes

Sur le parvis de l’hôtel de police de Strasbourg, les réservistes attendent de rencontrer leurs concitoyens strasbourgeois. Ce 8 novembre, c’est autour d’un café qu’ils vont faire les présentations. Car là est tout le but de cette rencontre : faire découvrir leur situation, présenter leur quotidien et leurs missions, mais surtout créer du dialogue entre citoyens et policiers.

"Un dispositif assez récent"

Les réservistes, ce sont les nouveaux membres à temps partiel de la police nationale. « C’est un dispositif qui est assez récent. Depuis l’année dernière, on intègre dans les forces de police des citoyens. Pour s'inscrire, ils retirent un dossier, il y a un entretien de motivation puis ils partent en formation pendant quatre semaines », explique le capitaine Laurent Marcel, chef du centre départemental des stages et de la formation du Bas-Rhin.

Une fois intégrés à la police nationale, les réservistes se voient remettre une tenue quasi similaire à celles de leurs collègues. Le travail peut alors commencer. « Ils sont là pour seconder les policiers au quotidien. Ils sont donc intégrés dans des équipages de polices, dans des véhicules ou dans des patrouilles pédestres. Par exemple, pendant le marché de Noël, on aura l’occasion d’avoir des réservistes à nos cotés. Ça permet d’accentuer la présence policière sur le terrain », détaille-t-il.

Mais alors comment les réservistes arrivent-ils à travailler avec leur métier à coté ? Le capitaine Laurent Marcel donne des éléments de réponse. « Un réserviste peut revenir jusqu’à 90 jours dans une année. Actuellement, ils sont sollicités entre 4 et 6 jours par mois. Ils nous donnent leurs disponibilités en amont et on les appelle pour les solliciter sur tel ou tel dispositif. On est sur une rémunération à hauteur de 75 euros par jour de travail. »

Tous les profils sont les bienvenues

De 18 ans à 67 ans, n’importe qui peut s’inscrire pour devenir réserviste. « On a des chauffeurs de bus, des enseignants, des douaniers, des étudiants… », relate le capitaine Laurent Marcel. Ces profils très différents représentent « une richesse pour le dispositif. » Actuellement, dans le Bas-Rhin, la police nationale compte une quarantaine de réservistes dans ses rangs.  

--------------------------------------------------------------

On en parle aussi en ce moment : 

Sélestat : les urgences toujours en tension

A Colmar pour se marrer

L’Emaillerie Alsacienne fête ses 100 ans