À Strasbourg, des paniers recettes livrés directement sur son lieu de travail

Publié : 14 mars 2025 à 18h23 - Modifié : 14 mars 2025 à 18h26 Jules Scheuer

Des paniers-recettes sont livrés directement chez les entreprises partenaires.

Des paniers-recettes sont livrés directement chez les entreprises partenaires.

Crédit : Top Music - JS

Pour éviter les noeuds au cerveau lorsqu’il s’agit de mixer vie familiale, professionnelle, idées recettes et courses, la start-up strasbourgeoise "1. 2. 3. à table" a trouvé une solution : la livraison de paniers-recettes directement sur son lieu de travail, à emporter à son domicile.

Aux abords de l’entreprise « B’Coworker », Hubert Hoeltzel, fondateur de la start-up 1. 2. 3. à table, s’active. À l’arrière de sa camionnette, des paniers-repas, conditionnés dans une glacière XXL, sont prêts à être livrés à ses clients, locataires de cette espace de co-working. Cependant, ce service de livraison de repas ne vient pas déposer de plats à consommer durant sa pause de midi. L’interêt de ces paniers-recettes, c’est de les ramener à la maison le soir pour s’épargner le casse-tête des courses et de la recherche d’idées. « Dans le panier, le client va retrouver l’ensemble des ingrédients avec une recette pas à pas pour confectionner le repas », explique Hubert Hoeltzel.


« Quand mes enfants étaient encore jeunes, c’était la course le soir »


Cette idée a germé dans la tête de l’entrepreneur, à la suite d’une expérience personnelle. « J’ai moi-même été confronté à cette situation y a quelques temps en arrière, quand mes enfants étaient encore jeunes. C’était la course le soir. Je me disais que ça pouvait être extrêmement intéressant de repartir de mon lieu de travail avec un kit à cuisiner et donc j’ai profité d’une pause professionnelle pour mettre en application cette idée. » Aujourd’hui, la start-up, encore au lancement de son activité, fait partie d’une couveuse d’entreprises et propose déjà ses services à une trentaine de clients. 


Parmi eux, Romain, gérant d’une société basée chez « B’Coworker ». « Je commande entre 2 et 3 paniers par semaine », explique-t-il. Chez 1. 2. 3. à table, pas d’abonnements mais des commandes hebdomadaires en fonctions de ses besoins. « Je gère le nombre de commandes en fonction de l’envie, si les recettes me plaisent ou non. En fonction de ma disponibilité aussi. Il y a des semaines ou je vais être souvent à la maison, et où j’aurais le temps de faire à manger », complète Romain.


Un accent sur le circuit-court


Ce service, le gérant de société l’utilise pour trois raisons différentes. « La première : je ne suis pas très créatif en cuisine. J’ai envie de bien manger mais je n’ai pas forcément de bonnes idées. La deuxième : je n’aime pas faire les courses, ni préparer les quantités. La troisième : j’ai mon fils un soir sur deux en moyenne et j’ai envie qu’il mange des choses bonnes, un peu sympas et originales, avec des produits locaux qu’on cuisine tous les deux. » L’accent est mis justement sur cette proximité locale, une priorité pour Hubert Hoeltzel. Les producteurs, comme les consommateurs sont localisés dans un rayon de 20 kilomètres de l’Eurométropole de Strasbourg. 20% de produits comme les produits de la mer, ou les fruits et légumes qui ne sont pas récoltés en Alsace sont importés. 


La start-up propose chaque semaine, sur son site Internet, huit recettes différentes. Le prix, lui, est forcément plus élevé que dans des grandes surfaces. « La tarification se fait à la portion, donc tout dépend du nombre de portions. Elle est calculée en fonction de nombre de portions. Son prix démarre à 6 euros », explique encore Hubert Hoeltzel. Pour le moment, seuls les membres des entreprises partenaires peuvent commander des paniers-recettes, même si l’entrepreneur compte ouvrir son activité à un plus grand nombre.