To be continuo
Date
du 9 octobre 2021 à 0h00
au 9 octobre 2021 à 0h00
Lieu
Foyer culturel Georges MEYER 27 rue de la paix 67650 DAMBACH LA VILLE
Organisateur
Tarif
Gratuit
Samedi 9 octobre
20h30
Entrée libre
Vivaldi, Haendel, Caldara : Cantates Italiennes
Ensemble « to be continuo »
Julien Freymuth - contre tenor
Tristan Lescêne - violoncelle
Yuki Mizutani - clavecin
L'ensemble « to be continuo » réunit le contre-ténor Julien Freymuth, le violoncelliste Tristan Lescêne et la claveciniste Yuki Mizutani. L'ensemble nous propose d'entrer dans les palais de Venise, Rome et Mantoue pour y découvrir quelques-unes de ces cantates italiennes, écrites par l'incontournable Vivaldi, le jeune Haendel alors en pleine ascension après avoir quitté son Allemagne natale et avant de rejoindre l'Angleterre, et enfin Caldara qui était alors considéré comme le plus grand compositeur italien.
Dans la vie mondaine de l'Italie du XVIIIème siècle, on allait à l'opéra pour se distraire entre gens de bonne compagnie, pour entendre quelques arias monstrueusement belles. Le chant justifiait tout : des prouesses techniques insensées demandées aux chanteurs, l'utilisation et donc la mutilation de castrats et toujours ce moment d'extase musicale qui rend inutile toute conception dramatique d'ensemble. Ainsi conçu, un opéra se réduisait à une suite d'arias plus ou moins bien faites, sur des textes dont la valeur poétique était parfois réelle. Si l'on voulait faire l'économie d'une mise en scène ou s'il était impossible de se rendre au spectacle, l'opéra devait se réduire à la taille du salon et donc prendre la forme d'une cantate. Les compositeurs ont très vite compris que ces condensés de musique qui devaient fournir ce que l'opéra apportait de plus beau, sans s'alourdir de tout le cérémonial du théâtre, étaient la meilleure des formations avec l'enchainement d'un demi-récitatif et d'une grande aria. C'était également un excellent moyen de plaire aux amateurs de qualité. Les plaisirs sociaux s'évanouissaient pour être remplacés par d'autres plus intimes, mais l'essence de la beauté musicale était à peine touchée. La cantate de soliste n'est jamais que la réduction à un absurde familier de la cérémonie du beau chant.
20h30
Entrée libre
Vivaldi, Haendel, Caldara : Cantates Italiennes
Ensemble « to be continuo »
Julien Freymuth - contre tenor
Tristan Lescêne - violoncelle
Yuki Mizutani - clavecin
L'ensemble « to be continuo » réunit le contre-ténor Julien Freymuth, le violoncelliste Tristan Lescêne et la claveciniste Yuki Mizutani. L'ensemble nous propose d'entrer dans les palais de Venise, Rome et Mantoue pour y découvrir quelques-unes de ces cantates italiennes, écrites par l'incontournable Vivaldi, le jeune Haendel alors en pleine ascension après avoir quitté son Allemagne natale et avant de rejoindre l'Angleterre, et enfin Caldara qui était alors considéré comme le plus grand compositeur italien.
Dans la vie mondaine de l'Italie du XVIIIème siècle, on allait à l'opéra pour se distraire entre gens de bonne compagnie, pour entendre quelques arias monstrueusement belles. Le chant justifiait tout : des prouesses techniques insensées demandées aux chanteurs, l'utilisation et donc la mutilation de castrats et toujours ce moment d'extase musicale qui rend inutile toute conception dramatique d'ensemble. Ainsi conçu, un opéra se réduisait à une suite d'arias plus ou moins bien faites, sur des textes dont la valeur poétique était parfois réelle. Si l'on voulait faire l'économie d'une mise en scène ou s'il était impossible de se rendre au spectacle, l'opéra devait se réduire à la taille du salon et donc prendre la forme d'une cantate. Les compositeurs ont très vite compris que ces condensés de musique qui devaient fournir ce que l'opéra apportait de plus beau, sans s'alourdir de tout le cérémonial du théâtre, étaient la meilleure des formations avec l'enchainement d'un demi-récitatif et d'une grande aria. C'était également un excellent moyen de plaire aux amateurs de qualité. Les plaisirs sociaux s'évanouissaient pour être remplacés par d'autres plus intimes, mais l'essence de la beauté musicale était à peine touchée. La cantate de soliste n'est jamais que la réduction à un absurde familier de la cérémonie du beau chant.