Le crush du jour : ce sacré navet salé

Les meilleurs « Süri Ruewe » sont ceux cuisinés par ma belle-mère (j’espère qu’elle lira ces quelques lignes… et oui je suis disponible dimanche pour le repas de midi !). Alors quand les « Fruits et légumes d’Alsace » nous ont invité à découvrir l’envers du décor du navet salé, j’ai sauté sur l’occasion pour en savoir plus sur ce légume traditionnel alsacien, mais un peu oublié. Trois transformateurs (associés à sept producteurs) produisent encore du navet salé, cuit ou cru, à Krautergersheim, Bindernheim, Geispolsheim et Chavannes-sur-l’Etang. Vous le trouvez essentiellement chez votre boucher, en grande surface et dans les restaurants. 800 tonnes sont produites chaque année en Alsace sur 35 hectares. Pour faire 1kg de navets salés, il faut 3kg de légumes. Les navets sont lavés, coupés, épluchés, mis en saumure avec 2% de sel (ce qui permet la lacto-fermentation et donc la conservation) puis fermentés pendant dix jours avant d’être vendus.

Un produit simple et sain

Après les fêtes de fin d’année, ce produit a beaucoup de qualité : il est faible en calories, bien pourvu en fibres et source de vitamines, de minéraux, de potassium, de calcium et d’oligo-éléments. Le navet salé est un produit d’hiver. Il peut facilement remplacer le choux à choucroute avec un boudin, du canard, un poisson… ou tout simplement dans la choucroute ! Alors profitez-en, la période du navet salé est de début octobre à début mars.

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