Le Projet A, le festival de la génération Z

23 août 2023 à 9h37 - Modifié : 23 août 2023 à 10h05 par Robin Neubrand

20 artistes seront présents à ce 1er festival

Crédit : Astra

Jules Arnold, Louis Rosenthal et Marius Arnold, amis et frères, ont créé le Projet A, un festival à Niederbronn-les-Bains. A partir de ce vendredi 17 h, le festival accueillera 25 artistes, dont 23 de la région Grand Est. Nous avons pu échanger avec Jules et Louis, deux des jeunes organisateurs (18 et 22 ans), à propos du festival.

Le Projet A débute ce vendredi jusqu’à dimanche soir. A Niederbronn-les-Bains, entre 2 400 et 2 700 festivaliers sont attendus pour cette première édition. Electro, house, ou groupes de musique, tous les goûts musicaux tendances ont été réunis par Jules, son frère Marius et Louis, leur meilleur ami. Nous leur avons posé quelques questions sur l'histoire qu'ils sont en train d'écrire.


Top Music : Comment vous est venue l’envie de faire un festival de musique ?


Jules Arnold : « On est depuis pas mal de temps dans l’événementiel, plutôt dans les soirées privées. Ça a commencé dans une grange, celle de ma mère, exactement le 9 juillet 2018. On a réuni 60 personnes. En faisant cette soirée, on s’est dit que réunir les gens, passer du bon temps ensemble, faire passer de la bonne humeur, ramener des DJ, des barmans, qu’on fasse un concept un peu plus organisé que juste des soirées dans des maisons, c’est ça qui nous a donné l’idée de se lancer dans l’événementiel. On en a fait plus régulièrement, et on s’est dit que l’évolution du projet, c’était de faire un festival. »


L’organisation n’a pas été trop dure en tant que « jeunes » ?


Louis Rosenthal : « On a démarré le projet il y a 6 mois, les premières étapes étaient les étapes administratives, on a dû convaincre la mairie, les gendarmes et la préfecture de la bonne tenue de l’événement. On est jeune, c’est notre première édition donc il y a forcément quelques appréhensions au départ. La technique était toute trouvée, c’était d’arriver extrêmement confiant dans les rendez-vous avec des dossiers de sécurité en béton, on s’est pas mal renseigné auprès d’autres organisateurs de festival comme les Eurockéennes et on est arrivé avec des dossiers de sécurité en béton armé. On a joué la carte de l’honnêteté, on a expliqué très clairement ce qu’on comptait faire sans mentir, sans abuser ou sans diminuer quelques éléments. On leur a expliqué qu’on travaillait avec des artisans alsaciens, des artistes alsaciens, des créateurs et des entreprises alsaciennes. »


Qu’est-ce qui vous fait le plus stresser ?


Louis Rosenthal : « C’est la météo, parce qu’elle est incertaine, surtout fin août en Alsace, c’est compliqué. On est tous les jours sur les radars de la météo agricole. Le samedi, il fera plutôt beau, le vendredi, il y aura un peu de pluie la matinée, mais pas dans la soirée, donc ça devrait aller. On croise les doigts ! »


Quel a été le choix des artistes ?


Jules Arnold : « On voulait quelque chose qui plaise aux jeunes d’aujourd’hui, à notre génération, qui concerne les jeunes de 18 à 26 ans environ. Le fait qu’on travaille avec une boîte de nuit depuis pas mal de temps, ça a fait qu’on a rencontré pas mal de DJ connus dans les alentours. On s’est dit qu’on n’allait pas faire que de l’électro, mais aussi un peu de house et des groupes de musique, c’est quelque chose de plus classique, mais qui plaît quand même, et qui met dans une ambiance plus conviviale. »


Comment sentez-vous cette première édition du festival ?


Louis Rosenthal : « Pour qu’on ne perde pas d’argent sur le festival, il faudrait qu’on ait sur les trois jours environ 1 200 personnes. Là, on a quasiment atteint ce nombre-là en pré-vente. Il y aura aussi une billetterie du soir, mais c’est vrai que les pré-ventes sont importantes pour avoir déjà une sécurité sur les engagements qu’on a dû faire, et surtout pour avoir une visibilité sur les aménagements à venir, tant au niveau de la sécurité, que des sanitaires, ou de la nourriture et de l’alcool. »  


Quel est le déroulement prévu sur place ?


Jules Arnold : « Mis à part la musique, on a aussi des activités pour divertir. Louis et moi, on a une passion pour l’art en général et la mode. C’est pour ça qu’on a décidé de mettre en valeur les artistes, une certaine décoration et des marques de vêtements. On a appelé ça le marché des créateurs. On a aussi des activités, par exemple des jeux d’eau en fonction du temps, des quiz, des activités sportives comme du volley, etc. »


Les billets pour le festival sot disponibles sur le pass culture pour les bénéficiaires, via Internet ou surplace à partir de l’ouverture du festival. Une navette fera également le trajet aller-retour à partir des halles à Strasbourg pour 13 €, vendredi à 17 h et une heure du matin en repartant du festival. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le site de Projet A.


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