Plus de portable au collège à Ensisheim et Mutzig !

28 août 2024 à 12h15 - Modifié : 29 août 2024 à 6h47 par Martin Antoine

Les élèves de collèges de Mutzig et Ensiheim devront abandonner leurs téléphones en janvier

Crédit : Facebook / Top Music

A compter du mois de janvier, les élèves des collèges d'Ensisheim et de Mutzig devront abandonner leurs téléphones portables avant leur arrivée en classe. Au total, 200 établissements tenteront cette expérience en France.

C'est l'éternelle question depuis près de deux décennies : faut-il limiter voire interdire les téléphones portables aux plus jeunes utilisateurs ? Une interrogation qui pose aussi la place de cet objet dans les cours de récréation et dans les établissements scolaires. Si de nombreux parents fournissent des téléphones à leurs chérubins, ces objets peuvent être aussi à l'origine de harcèlements, racket et autres usages frauduleux. Des téléphones portables utilisés en cours qui ne font aussi que déconcentrer les élèves. Depuis 2018, une loi interdit l'utilisation des téléphones portables au collège mais celle-ci n'est en réalité pas appliquée. Pour limiter leur usage, le Ministère de l'Education Nationale a proposé à plusieurs collèges volontaires de tester un dispositif inédit à compter de janvier 2025. Les élèves seront invités à déposer leurs smartphones dans des casiers situés à l'entrée des classes et ne pourront les reprendre qu'une fois les cours terminés. 


Deux collèges alsaciens vont tester ce dispositif


Au total, 200 collèges ont répondu à l'appel du Ministère de l'Education Nationale. Parmi ceux-ci, on trouve deux établissements en Alsace : les collèges Victor Schoelcher à Ensisheim et Louis Arbogast à Mutzig. Ces deux établissements vont ainsi de doter de casier d'ici janvier prochain, date à laquelle ce dispositif sera expérimenté jusqu'à la fin d'année scolaire. D'ici cette "pause numérique", les deux collèges prévoient de faire de les pédagogie aurpès de leurs élèves pour les convaincre de jouer le jeu. Les responsables des collèges prévoient aussi de revenir sur des conséquences néfates de l'utilisation de ces téléphones comme des faits récents de harcèlement suite à une vidéo tournée au téléphone ou de traceurs disposés dans les téléphones à l'insu de leurs enfants