Attention au monoxyde de carbone, ce gaz mortel
Publié : 6 novembre 2024 à 14h22 - Modifié : 7 novembre 2024 à 10h53 par Celine Rinckel
Avec le début de l’hiver, le risque d’intoxication au monoxyde de carbone est considérable ! C’est un gaz dangereux, qui peut tuer. L’ARS lance une campagne de prévention pour rappeler les risques et les bons conseils.
En rallumant son chauffage, on ne se rend pas forcément compte d’un dysfonctionnement (conduit mal raccordé, cheminée obstruée/mal ramonée, utilisation prolongée ou inadaptée d'un appareil, etc.). Cuisinière, chaudière, chauffe-eau, chauffage d’appoint (non électrique), poêle, cheminée, brasero : tous les types d'appareils à combustion, quel que soit le combustible utilisé, constituent une source potentielle de monoxyde de carbone. L’ARS Grand Est rappelle : « Pendant l’hiver 2023-2024, 80 épisodes d’intoxication au CO ont été enregistrés dans notre région, exposant 241 personnes. 131 personnes ont dû être hospitalisées et 1 victime est décédée. »
Comment éviter toute intoxication ?
Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, incolore et non irritant. Mal à la tête ? Envie de vomir ? Fatigue ? Vous avez peut-être les premiers symptômes de l’intoxication. Chez les enfants de moins de 2 ans, l’intoxication se manifeste parfois par des symptômes atypiques, par exemple simplement des pleurs. Aérez immédiatement les locaux, arrêtez les appareils et quittez les lieux. Appelez les secours et faites venir un professionnel qualifié (plombier, chauffagiste, ramoneur). Bref, on prend toutes les précautions. L’idéal est aussi de faire vérifier et entretenir chaque année les installations de chauffage et de production d’eau chaude. Et même par grand froid, n’obstruez jamais les grilles de ventilation de votre logement (ou de votre bureau). Vous pouvez aussi installer des détecteurs de monoxyde de carbone. Seul un avertisseur de monoxyde de carbone peut détecter la présence de ce gaz et vous la signaler.
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Dans le cadre de ses missions liées à la sensibilisation au risque du CO, l’ARS a créé un site stopmonox.com