Emploi : 150 postes chez Hager à Obernai

Publié : 17 septembre 2022 à 14h16 par Sébastien Ruffet

Hager recrute
Christelle a bénéficié de plusieurs formations pour évoluer au sein de Hager
Crédit : @Top Music - SR

Le groupe Hager organise un grand job dating les 23 et 24 septembre avec pour but de recruter 150 personnes pour son usine d'Obernai. Première qualité requise : la motivation ! Le reste, ça s'apprend.

C'est un groupe bien ancré en Alsace. Hager, c'est aussi l'un des plus gros employeurs de la région avec 3500 salariés répartis sur plusieurs sites (Vendenheim, Bischwiller...), dont 2100 implantés à Obernai. Avec un investissement récent de 54 millions d'euros, Hager a confirmé son implantation et ses perspectives de développement à moyen terme. Pour accompagner les nouvelles machines, il faut des salariés en plus ! Pour trouver les bons profils, l'entreprise alsacienne organise un Job Dating sans CV les 23 et  24 septembre sur son site d'Obernai. Le maître-mot, vous allez le voir, reste la motivation. Travailler sur des machines, c'est possible même sans les "bonnes" études, puisque le groupe assure les formations tout au long de la carrière. Petite visite au sein de l'usine, avec quelques témoignages, pour vous donner envie de postuler et de vous construire aussi votre carrière, voire votre réorientation professionnelle. 

Christelle - Opérateur / régleur - Au sein de l'entreprise depuis 1991

"J’ai commencé en intérimaire, au bout de 6 mois j’ai eu une embauche, et après quelques années, j’ai demandé à avoir une évolution en interne. J’ai fait un point carrière, et on m’a proposé de faire un BEP maintenance, sur deux ans, un jour et demi par semaine. Je n’ai aucun regret : j’ai pu évoluer, et quelques années plus tard j’ai pu faire une VAE et refaire un BAC Pro avec un compte CPF, et toujours accompagnée, ce qui m’a permis de progresser dans l’entreprise. C’est technique, ça me plait, on a des formations internes qui nous permettent d’évoluer en fonction des technologies. On a un nouvel horaire 4-8, sur notre proposition. On a fait des tests, et j’ai pu choisir mes horaires. On ne fait pas forcément une carrière sur un métier donné. On est accompagnés par les RH, on fait des bilans et on nous demande ce qu’on aimerait, si on veut une nouvelle formation. Il me reste 8 ans, je ne vais pas changer !"

Pascal - Fiabiliste - 36 ans, dont 17 chez Hager

"J’ai fait mon apprentissage ici, un BTS électronique en alternance, puis technicien de maintenance en équipe, puis technicien de maintenance en journée, et depuis 4 ans, je suis fiabiliste. Le premier grand travail, ça va être d’observer, de comprendre comment ça marche. Et après on analyse tout. Ici par exemple, on a une machine avec des pinces qui de temps en temps lâchent leur élément. Donc on a mis une caméra H24 pour bien voir ce qui se passe, comprendre le défaut, déterminer l’origine du problème et après on cherche des solutions techniques pour régler le problème une bonne fois pour toutes. C’est un poste qui recouvre toutes les technologies. On commence jamais fiabiliste. On commence par apprendre le métier, les façons de faire, la technique, et une fois qu’on maîtrise, on peut fiabiliser l’équipement. C’est une preuve qu’on fait confiance en ce que j’ai appris. Ce sont des responsabilités, mais aussi une marque de confiance de l’employeur."

 

Pascal Pfennig - Responsable de production à l'usine d'Obernai

"On va viser les +50% de capacité. On a un plan d’investissement sur le long terme. On va d'abord augmenter de 20% mais on veut avoir une marge pour pouvoir accompagner la croissance. Le marché électrique est en pleine expansion. Aujourd’hui, on parle d’économies d’énergie, et chez Hager on fait de la charge d’énergie, on fait des bornes pour les voitures, des équipements qui permettent de piloter plus finement les appareils et donc de faire des économies.

On a des postes où on peut démarrer en ayant simplement la motivation, la tête bien faite et l’envie de travailler. Après on peut amener les gens étape par étape, il y a des accompagnements qui se font via des formations diplômantes. Il faut avoir un peu la fibre technique, c’est clair, mais on a de très belles réussites. On a des filles qui étaient en production et qui sont aujourd’hui cheffes d’équipe. A l’inverse, on cherche aussi des métiers très techniques. 80-90% des postes, c’est surtout du savoir-être et de la motivation.

Les atouts qu’on a, c’est l’environnement de travail, extrêmement attractif. On prend en compte l’avis des personnels, on profite de leur expérience. On a aussi des investissements, c’est un message de confiance en l’avenir. On pérennise le moyen terme."

Pascale Arnould - DRH Hager

"Ce Job Dating c'est un événement important parce que nous avons 150 postes à recruter qui vont s’inscrire dans la croissance du groupe Hager. Nos investissements sont en croissance, si on a plus de machines, on a besoin de collaborateurs pour répondre à la demande. Obernai c’est 54M€ d’investissements ces dernières années, et il nous faut des collaborateurs qualifiés. Si vous ajoutez à cela qu’il y a une pyramide des âges, des personnes qui vont partir à la retraite, on a le devoir d’anticiper ça, de préparer la transmission des savoirs pour pouvoir apporter la compétence dont on aura besoin demain.

Le marché du travail est tendu aujourd’hui. On recrute, mais on n’est pas les seuls. On doit faire valoir nos atouts. Les candidats ont le choix, et à nous de faire le job et de leur dire voilà ce que vous allez trouver chez Hager. Cet investissement dans l’humain, il est unique. Pour répondre aux besoins, il y a plein de profils : il y a des gens qui vont arriver avec déjà des compétences, génial. Il y a des gens qui vont arriver avec une envie et pas forcément les compétences, génial aussi, parce qu’on va pouvoir les former. Ils ne vont pas commencer ingénieurs tout de suite, certes, mais on va pouvoir les amener progressivement à avancer dans l’entreprise. On peut faire une carrière dans une entreprise sans avoir le bon diplôme au départ. Il faut avoir l’envie, et l’envie d’apprendre, avec ça on peut aller n’importe où."