Journée de lutte contre le sida : les chiffres dans le Grand-Est

Publié : 1er décembre 2023 à 9h29 - Modifié : 2 décembre 2023 à 13h51 par Maud Karst

Depuis les années 2000, la mortalité est en baisse constante.
Depuis les années 2000, la mortalité est en baisse constante.
Crédit : Klaus Nielsen

La journée mondiale de lutte contre le SIDA se tient ce vendredi 1er décembre. Malgré les progrès en termes de médecine et de prévention, le virus continue de se propager.

Dans le Grand Est, les chiffres continuent d’augmenter : 7 085 personnes sont prises en charge dans la région, soit une hausse de 26%, depuis 2015. Au niveau national, cette hausse est de moindre envergure avec 14% d’augmentation de prise en charge de patients. On observe des disparités selon les départements. L’Aube est le département qui compte le plus de patients en charge : avec 178 patients pour 100 000 habitants. On retrouve ensuite le Bas-Rhin avec 150 patients pour 100 000 habitants, puis la Marne et le Haut Rhin. Les grandes villes sont les plus touchées, comme Strasbourg et Troyes qui enregistrent le plus grand nombre de patients pour 100 000 habitants. Soit 244 patients à Strasbourg et 207 à Troyes. Suivie par Reims avec 188 patients pour 100 000 habitants, Nancy avec 185 patients et une dizaine de moins à Metz. 

Une mortalité en forte baisse 

Ces hausses de prises en charge peuvent être expliquées par un meilleur dépistage, mais également par une importante baisse de la mortalité. En effet, l’espérance de vie des personnes atteintes par cette maladie augmente de manière significative, on note une baisse de mortalité de 54% dans le Grand Est depuis les années 2000. On observe une hausse des utilisateurs de la PrEP (un médicament à prendre en prévention de la maladie), depuis 2016. De plus en plus de personnes prennent ce traitement préventif grâce à l’augmentation de sa prescription libérale depuis 2021.  Le virus du VIH continue encore de se répandre, mais les progrès scientifiques et médicaux sur la maladie et la prévention permettent de limiter sa circulation et de prolonger de manière considérable l'espérance de vie des malades. La Coordination Régionale de lutte contre le sida (COREVIH) du Grand-Est met à disposition un livre blanc contenant des recommandations et des pistes de réflexions pour stopper la propagation de ce virus. 

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