Lutte contre l'immigration illégale : Christophe Castaner à Kehl et à Strasbourg
14 février 2020 à 12h26 - Modifié : 10 mai 2021 à 10h57 par Anne-Sophie Martin
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s'est rendu ce vendredi 14 février à Kehl puis en préfecture à Strasbourg pour évoquer la politique du gouvernement en matière de lutte contre l’immigration illégale.
Le ministre Christophe Castaner était en début d'après-midi au poste de police de Kehl pour une réunion avec les autorités allemandes. Il a visité le poste de police bi-national.
Christophe Castaner s'est ensuite rendu à la préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg pour échanger avec les agents du pôle régional "Dublin", un dispositif de traitement des demandes d'asile.
En 2019, on note une nette hausse des éloignements d'étrangers en séjour irrégulier. Dans le Bas-Rhin, les obligations de quitter le territoire français ont explosé, comme le précise le ministre Christophe Castaner :
Nous avons un centre commun qui gère les éloignements, de l’Allemagne vers la France et de la France vers l’Allemagne qui est situé à Kehl et que j’ai visité ce matin. Par exemple, pour les obligations de quitter le territoire français, les exécutions ont augmenté de 126 % pour le Bas-Rhin l’année dernière.
Lors de ce déplacement, Christophe Castaner a salué la coopération entre l'Allemagne et la France :
France et Allemagne ont sur ces sujets, une situation assez commune. Même si les orientations politiques des pays peuvent ou des ministres peuvent ne pas être les mêmes, en réalité nous sommes dans la même problématique parce que nous sommes les premiers, l’Allemagne et la France, pays dit de rebond. C’est-à-dire qu’il y a les pays de premiers accueils et il y a ensuite les pays de rebond. C’est l’Allemagne et la France qui sont au sommet de ces pays.
Au niveau national, le ministre de l'Intérieur a confirmé vouloir progresser en matière de rapidité pour le traitement de la demande d'asile :
Nous nous donnons les moyens pour instruire plus rapidement. 200 personnes seront recrutées par exemple au sein de l’OFPRA en 2020 pour améliorer encore la rapidité. Et pour faire en sorte que nous puissions dire à une personne « oui vous pouvez être protégée » et que nous l’accompagnions et que nous réussissions mieux son intégration. Mais qu’à l’inverse celles et ceux qui n’ont pas vocation à être protégés ne restent pas en France.