Maintien du marché de Noël de Strasbourg : du vin chaud et pas de checkpoints
2 octobre 2020 à 16h42 - Modifié : 10 mai 2021 à 11h04 par Anne-Sophie Martin
Le grand sapin 2019 de la place Kléber/@Top Music
La ville de Strasbourg souhaite à tout prix maintenir son marché de Noël qui débutera le 28 novembre.
La ville de Strasbourg travaille actuellement avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour définir un cadre sanitaire. Les 313 chalets seront désserrés et étendus en dehors de la Grande Ile jusqu'à la place d'Austerlitz. Chaque chalet sera espacé de deux mètres.
Vente de vin chaud maintenu
La Ville de Strasbourg va adopter le "protocole restaurant" pour consommer vin chaud et autres produits alimentaires. La vente de vin chaud sera donc maintenu mais des zones de restauration, où l'on pourra boire son vin chaud, seront clairement définies.
Autre nouveauté concernant le dispositif de sécurité. Il n’y aura pas de checkpoints, pas de fouilles au niveau des ponts à l’entrée du marché de Noël. Des fouilles aléatoires seront menées.
Réaction de Guillaume Libsig, adjoint à la maire en charge de la coordination de Strasbourg Capitale de Noël : "on travaille avant tout sur le désserrement, il faudra plus d'espace pour le même nombre de chalet. On travaille également sur le protocole restaurant, pour consommer de la nourriture et des boissons, vous devrez être assis à une table (...) Sinon on reproduit le dispositif de sécurité, mais en enlevant les checkpoints et les contrôles systématiques sur les ponts, aussi les trams vont circuler sur l'ensemble des stations.
L'absence de checkpoint ne va-t-elle pas générer un sentiment d'insécurité ?
"Les Strasbourgeois ont une sensation de dépossession de leur propre ville. On est face à un conflit d'usage par rapport aux professionnels et commerçants qui doivent gérer des livraisons et des accès. (...) On souhaite un autre dispositif de sécurité avec des fouilles aléatoires et des patrouiles dynamiques qui seront prêtes à intervenir le cas échéant. "
Interview de l'adjoint Guillaume Libsig au micro d'Anne-Sophie Martin