150 réfugiés afghans accueillis dans le Grand Est
25 août 2021 à 16h12 - Modifié : 8 novembre 2021 à 12h25 par Rédaction
2000 Aghans sont accueillis en France dont 150 Afghans dès ce jeudi 26 août dans le Grand Est. Ils ont un premier visa de deux semaines et l'hôtel Mercure au PMC à Strasbourg a été réquisitionné un mois pour les loger. Le Foyer Notre-Dame, la Croix Rouge et l'Etat vont les prendre en charge pour les aider à obtenir le statut de réfugié, pour s'installer durablement sur notre territoire.
Les 150 réfugiés afghans vont arriver tôt demain matin en bus à Strasbourg. Ils seront en quarantaine dix jours. Pour les accueillir, les services de l’État du Bas-Rhin sont pleinement mobilisés pour mettre en place un dispositif avec l'association du Foyer Notre-Dame comme l'explique Arnaud Fritsch, directeur général.
"Il y aura une période de quarantaine de 10 jours, où on ne pourra pas engager tout de suite la demande d'asile de ces personnes. On a eu très peu de temps pour préparer cet accueil. On a lancé un appel à nos salariés volontaires, avec la mobilisation de prestataires en moins de 24 heures. On va tout faire pour être opérationnel demain matin. On a aucune information sur les personnes qu'on va accueillir.
Il y aura bien sûr un soutien psychologique, les conditions de voyage ont été éprouvantes pour eux, donc la prise en charge sera particulière."
Le groupe Accor avec son hôtel Mercure au PMC à Strasbourg a aussi répondu à l'appel de la préfecture, comme le précise la préfète du Grand et du Bas-Rhin, Josiane Chevalier.
"Nous avons rouvert avec le propriétaire, l'hôtel pour une période d'un mois. Il y a un réel enthousiasme et une solidarité de nos partenaires avec l'accueil des 150 Afghans."
Ont-ils besoin d'aide ?
Pour l'instant, l'association Foyer Notre-Dame, la Croix Rouge et leurs prestataires gèrent la situation pour les soins, la nourriture ou l'accompagnement administratif. Toutefois, "un appel aux dons comme des vêtements, des fournitures scolaires ou des jouets pour les enfants sera lancé si besoin et relayé par les médias", a précisé Arnaud Fritsch.