C'est parti pour six semaines de prépa'
27 juin 2018 à 12h59 - Modifié : 10 mai 2021 à 10h41 par Sebastien Ruffet
Les joueurs du Racing avaient rendez-vous ce mercredi matin pour une première prise de contact et une reprise en douceur.
Les anciens sont là, déjà à chambrer. Les Grimm, Liénard, Gonçalves, Martinez sont déjà dans les bons coups. Les (plus ou moins) petits nouveaux regardent, observent, jaugent. L'attaquant Ludovic Ajorque pourrait toiser tout le monde (1m96 tout de même), vu d'en haut, mais il fait plutôt profil bas. "Content d'être ici, a raconté le Réunionnais. Je découvre la Ligue1, je découvre le club, la ville. J'espère jouer le plus possible, aider l'équipe. C'est à moi de prouver que je peux jouer. Depuis tout petit, j'ai ce rêve-là de jouer en Ligue1... C'est pas que j'ai pas de pression, mais je croque cette pomme à pleines dents."
Devant la presse, Ludovic Ajorque et Adrien Thomasson alternent. L'ancien nantais (1m82 "seulement") avait des propositions, mais c'est bien le Racing qui a su le séduire. "J'avais envie de faire partie du projet. C'est un club qui me plaît depuis longtemps. C'est un club important en France." Et comme pour son nouveau co-équipier, le thème de la pression supposée du RCSA a été vite éludée : "Je préfère les clubs avec de la pression." Il sera servi.
Pas trop d'écarts pendant les vacances
Pendant trois jours, les joueurs vont être soumis à différents tests physiques. Quelques éléments vont reprendre progressivement (Martin, Mitrovic...) mais déjà un petit footing est prévu. Le préparateur physique Florian Bailleux, annonce "un rythme tranquille". Première inquiétude d'un cancre du fond de la classe : "Rythme tranquille pour toi, ou rythme tranquille pour nous ?" La réplique fait sourire, tous ont profité des vacances, même si Jérémy Grimm rappelle : "On est professionnels... On peut faire des petits écarts pendant les vacances mais on sait qu'on doit garder une certaine forme."
Thierry Laurey est ensuite apparu plutôt détendu, serein et sans pression (non plus). Cette fois, il n'ouvrira pas le champagne en cas de maintien. "Il faut se renouveller au niveau des blagues". Le coach, plus sérieusement, a souligné que tout le club avait progressé la saison dernière, et qu'il doit continuer à tous les niveaux. "On a appris beaucoup, même en fin de saison quand les résultats étaient compliqués. On a pu voir le degré d'exigence que représentait cette Ligue1. Les joueurs ont appris, le staff a appris, le club a appris. On va avoir un préparateur physique en plus, un kiné en plus. On va procéder à des ajustements. Pour les joueurs, l'approche va être différente aussi. L'année dernière, première journée, tu vas à Lyon, c'est impressionnant. Là, on va à Bordeaux, on connaît, il n'y a plus de découverte, ça doit nous pousser à être prêt à faire quelque chose." Quant à ce calendrier qui peut paraître étouffant (Bordeaux, St-Etienne, Lyon) pour commencer : "On en sait rien. Parfois, des équipes sont prêtes en début de saison, parfois plus tard... L'année dernière, on va à Bordeaux en décembre, ils sont au fond du trou, on gagne 3-0. Deux mois plus tard, ils viennent chez nous, c'est plus la même équipe, ils nous mettent 2-0. Il faudra qu'on soit prêt, c'est tout."
Le mercato estival a évidemment été abordé, et Thierry Laurey a estimé qu'il fallait encore quatre à cinq recrues, sans compter les éventuels départs qu'il faudrait alors compenser. Priorités ? "Un gardien, un défenseur central et un attaquant."