L'Industrie Magnifique à Strasbourg, Hager &  le collectif LAb[au] : des miroirs géants, générateurs de mots

28 mai 2021 à 13h58 - Modifié : 8 novembre 2021 à 12h13 par Anne-Sophie Martin

L'oeuvre "YES : NO, PERHAPS", sera exposée sur la Terrasse Rohan à Strasbourg.@Hager @LAb(au)

Dans cette vidéo, Hager, l’entreprise spécialisée dans les composants électriques implantée à Obernai, présente son engagement à L’Industrie Magnifique avec le financement d’une œuvre d’art monumentale “YES : NO, PERHAPS”, qui sera exposée dès le 3 juin sur la Terrasse Rohan à Strasbourg.  L’installation fait sept mètres de long, 2,80 m de large et pèse cinq tonnes : un générateur de mots qui nous incite à la réflexion sur la notion d’intelligence artificielle, selon l’artiste Manuel Abendroth.




Interviews en vidéo de Nadja Hoffmann, chargée de partenariats chez Hager et de Manuel Abendroth, membre du collectif belge LAb[au], architecte et urbaniste, au micro d'Anne-Sophie Martin.





Après l’édition 2018, Hager réitère cette année sa participation à L’Industrie Magnifique. Nadja Hoffmann précise : "participer à L’Industrie Magnifique, pour nous, c’est une façon de revaloriser l’industrie souvent méconnue, de communiquer autrement. Et on cherche constamment des nouveaux talents dans tous les domaines. Il y a plus de 90 postes ouverts chez Hager en France. On a lancé un programme de recrutement pour les stages dans une situation compliquée pour les jeunes, pour qu’ils aient une expérience supplémentaire en entreprise. C’est important pour nous d’être visibles et de faire découvrir notre métier."


Le groupe Hager, premirer employeur privé du Bas-Rhin, revient sur son actualité, la nouvelle plateforme logistique qui vient d’ouvrir à Vendenheim et l’ouverture de son nouveau département Energy. "Notre cœur de métier, c’est la distribution de l’énergie à travers les tableaux électriques et les disjoncteurs. Maintenant, on évolue vers tout un système complet qui intègre les bornes de recharge pour les véhicules électriques que l’on produit, les systèmes de stockage liés aux panneaux photovoltaïques sur le toit et tout un ensemble qui commande et qui coordonne cela. C’est l’avenir, on doit piloter le tout intelligemment pour qu’on puisse utiliser l’électricité au moment où l’on en a besoin", précise Nadja Hoffmann.



Une oeuvre monumentale de 7 mètres sur 2 mètres 80


Manuel Abendroth, du collectif LAb[au] nous présente l'œuvre d’art monumentale “YES : NO, PERHAPS”: "elle est constituée de deux grands murs en miroir. Dans ces miroirs, sont insérés des afficheurs à seize segments : des afficheurs digitaux qui permettent de montrer n’importe quel symbole alphanumérique. Sur un premier mur, il y a à peu près 800 afficheurs qui eux-mêmes montrent chaque fois un affichage aléatoire, une lettre, un chiffre ou des mots. L’œuvre s’appelle “YES : NO, PERHAPS”, donc des 0 et des 1, des certitudes que c’est oui ou non, (...) Personne n'est l'auteur de ce texte qui va s’écrire. Nous, on met en place un système qui est logique, qui utilise l’aléatoire et on regarde ce qui en résulte."