Drogue du violeur à Strasbourg : des témoignages sur les réseaux sociaux

Publié : 20 octobre 2021 à 9h25 - Modifié : 8 novembre 2021 à 13h40 par Rédaction

Des jeunes femmes racontent avoir ingéré du GHB à leur insu dans des établissements strasbourgeois.

Article réactualisé à 10h. L'association Ru'Elles Strasbourg va faire un signalement à la justice alors que de plus en plus de jeunes femmes disent avoir ingéré du GBH à leur insu dans des établissements de la capitale alsacienne. La police précise toutefois qu'une seule plainte a été  récemment déposée à Strasbourg. 


Voici le communiqué de la police du Bas-Rhin, publié ce mercredi 20 octobre.



 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


Sur son dernier post Facebook, l'association Ru'Elles (lutte contre le harcèlement et les violences sexistes) assure avoir recueilli une trentaine de témoignages de jeunes femmes. Toutes disent avoir eu le sentiment d'ingérer du GHB à leur insu en prenant un verre dans un bar ou une discothèque de la capitale alsacienne. Face à l'afflux de témoignagnes, l'association Ru'Elles annonce établir "un dossier de signalement auprès du procureur de la République et pour accompagner les victimes qui le souhaitent dans leurs démarches juridiques". Un appel à témoins a été lancé par plusieurs associations comme "Ru'Elles", "Dis Bonjour Sale Pute" ou "Mad'EMoiselle".



La "drogue du violeur"


Surnomée "la drogue du violeur", le GHB provoque des trous de mémoire et des absences. Ce psychotrope est utilisé de façon malveillante en étant versé sous forme liquide dans un verre à l'insu des consommatrices. Les victimes racontent alors être prises soudainement de vertiges, de perte de conscience et d'état second. C'est le cas de cette trentaine de jeunes femmes qui ont témoigné sur les réseaux sociaux et sur la page Facebook "Etudiants Strasbourg" ces derniers jours. Il semble qu'aucune n'ait subi d'agression sexuelle. Pour l'heure, la police nationale assure n'avoir reçu aucun dépôt de plainte et rappelle qu'il ne faut en aucun cas "laisser son verre sans surveillance dans les bars et discothèques".