Mort de Nahel à Nanterre : des violences urbaines à Strasbourg
29 juin 2023 à 10h48 - Modifié : 30 juin 2023 à 8h02 par Anne-Sophie Martin
Des voitures incendiées sur le parking du supermarché Leclerc à Schiltigheim
Crédit : @capture de Gwenaël Schaerer
Des violences urbaines ont éclaté la nuit dernière sur l’agglomération de Strasbourg, après la mort du jeune Nahel de 17 ans, tué par un tir policier mardi à Nanterre.
Titre :Ecoutez Christophe Rouyer, représentant du syndicat de police Alliance sur le Grand Est
Deux jours après la mort de Nahel âgé de 17 ans tué par un tir policier après un refus d'obtempérer à Nanterre, la nuit a été agitée à Strasbourg.
Des violences urbaines ont éclaté dans différents quartiers de Strasbourg à Hautepierre, dans le quartier Poteries et à Schiltigheim, où de nombreux véhicules de location ont été incendiés, sur le parking du supermarché Leclerc. Il y a eu des tirs de mortier et des jets de projectiles contre les policiers.
Selon le syndicat de police Alliance, 66 voitures ont été brûlées sur l'agglo de Strasbourg. Trois personnes ont été interpellées.
Suite aux émeutes, 150 personnes ont été interpellées en France.
"L’Alsace n’échappe pas comme le reste du territoire malheureusement à de nombreuses exactions et dégradations commises par de nombreux individus dans les différents quartiers de Strasbourg. Nous avons eu de nombreuses dégradations commises par incendies : au total 66 véhicules ont été incendiés. Sur Strasbourg, c'est surtout des dégradations de biens qui ont été commis. Sur un parking à Schilitigheim, de nombreux véhicules de location ont été incendiés. On déplore sur ce parking, 17 véhicules incendiés. C'était assez violent, il y a eu des jets de projectiles contre les policiers" déclare Christophe Rouyer, représentant du syndicat de police Alliance pour le Grand Est
Un appel au calme
"Nous faisons un appel au calme qui est indispensable, de manière à donner de la sérénité à la justice. Le temps doit être donné à l’enquête pour établir les faits et les circonstances de l’intervention de Nanterre.", précise Christophe Rouyer.