Les métiers de la propreté se lancent dans une opération séduction

Parmi ceux qui étaient en première ligne lors de la crise du Covid, on retrouve les métiers de la propreté, qui souffrent bien souvent d’invisibilisation au sein de la société française. Et en plus, les conditions de travail de ces professions essentielles font partie des plus difficiles sur le territoire. Des paramètres qui rendent le recrutement et la longévité dans le métier complexe malgré une demande qui ne faiblit pas. 

Pour palier à toutes ces problématiques, les Métiers de la Propreté se sont réunis à Schiltigheim avec la Fédération des Entreprises de Propreté et la Maison de l’Emploi de Strasbourg pour travailler main dans la main dans la réalisation d’un guide de bonnes pratiques. À destination des employeurs et acteurs du secteur, il permettra de mieux cerner les bonnes pratiques pour rendre ces emplois plus attractifs et plus gratifiants vis à vis des employés.

Des horaires aménagés en journée

L’une des pistes principales d’amélioration, ce sont les heures de nettoyage en continu et en journée. Un aménagement qui permettrait de simplifier grandement la vie de famille des employés, qui bien souvent souffrent des horaires décalés tôt le matin et tard le soir. « Le cadre de vie n’en serait que plus agréable », affirme Laurent Ruh, vice-président Alsace-Lorraine de la Fédération des Entreprises de Propreté. Pour améliorer les conditions de travail, la filière mise aussi sur une revalorisation des compétences des employés. 

Avec ces ajustements, les Métiers de la Propreté espèrent amener de la stabilité dans les effectifs en gardant en poste les quelques 18 000 employés du secteur en Alsace. Et ceci, tout en attirant de nouveaux visages.

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