Art & écologie : nouvelle édition de ST-ART à Strasbourg

Publié : 24 novembre 2023 à 12h41 - Modifié : 25 novembre 2023 à 9h22 par Maud Karst

Plus de 10 000 m2, pour 57 galeries au Parc des Expositions de Strasbourg.

Crédit : TopMusic

La foire d’art contemporain revient à Strasbourg, pour une 27è édition, au tout nouveau parc des expositions, jusqu'au dimanche 26 novembre 2023. Pour cette nouvelle édition, on retrouve de plus en plus d'artistes engagés sur les questions d'écologie.

Après une édition réduite l’année dernière, ST-ART revient avec sélection d’artistes et de galeristes plus étoffés. Les visiteurs profiteront d’une cinquantaine de galeries, 300 artistes et 600 œuvres. “ On a eu envie de donner l’accent sur les galeries de la région, pour refléter le dynamisme culturel présent en Alsace”, précise Georges-Michel Kahn, membre du comité artistique. Une dizaine de galeries alsaciennes sont installées dans les allées de la foire, et se mêlent aux quinze nouvelles galeries. 



De projets artistiques en tout genreDe nombreuses collaborations sont également présentes sur le salon. Grâce à l’Industrie Magnifique, les visiteurs pourront à nouveau contempler l’installation Museum of the Moon, de Luke Jerram, déjà présente dans la cathédrale de Strasbourg en 2021. La Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg (SAAMS) dévoile une rétrospective du prix Théophile Schuler. Le Centre d’Art Apollonia présente également le projet VITAL, quatre œuvres sont présentées pour sensibiliser à l’urgence climatique. Dont une oeuvre cinétique en mousse végétale, de Marco Barotti, qui indique des pics de pollutions dans différents pays. 


L’art et écologie s’entremêlent Une thématique que l’on retrouve dans les galeries et plus généralement dans l’art contemporain en ce moment : l’écologie. Le galeriste et collectionneur alsacien Yannick Kraemer, expose l’artiste africain St-Etienne Yeanzi, qui retranscrit son engagement écologique dans ses œuvres. “Il ramasse des bouteilles plastiques dans les bidonvilles d’Abidjan et les brûle ensuite pour les utiliser dans ses œuvres”, explique le galeriste, avant de préciser : “C’est un peu comme du pointillisme avec du plastique fondu”. 



Dans la galerie Quand les Fleurs nous sauvent, on peut retrouver les œuvres de Tarik Chebli. Lui imagine l'utopie d’un monde sans humain. Alors que Kanaria, l’artiste japonaise, exposé par la galerie parisienne, dévoile dans ses créations florales un monde où les trois règnes (animal, végétal et humain) vivent en parfaite harmonie.  


Quelle est l'œuvre la plus chère ? 


L'œuvre la plus onéreuse de la foire se trouve dans le stand de la galerie Kraemer, en vente à 350 000 € .C’est une œuvre de presque 2 mètres sur 3, signée Robert Combas, un des artistes emblématiques de cette édition. Yannick Kraemer est "avant tout collectionneur avant d'être galeriste", alors il confie qu’il aura sûrement du mal à s’en séparer.



Cette année, le street art est moins présent dans les allées de la foire, au profit d’une plus grande diversité d'œuvres, de galeries et d’artistes. Des conférences sont également organisées durant ces trois jours de ST-ART.  Des couleurs vives, des supports divers, des artistes engagés et des expositions à couper le souffle sont au programme de cette 27e édition. 


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