Un pizzaïolo strasbourgeois visé par une association féministe

La vidéo date du samedi 9 mars. Comme presque chaque jour, Giancarlo Mazzei se filme en train de réaliser des pizzas à l'intérieur de son foodtruck "Piaggio food truck". Le gérant de "Pizza don carlo" est en train de fabriquer une pizza en forme de vagin. A cette vision gênante s'ajoutent des propos choquants tenus par cet homme de 38 ans. Il y multiplie les références à la virginité avec des propos comme "Combien de kilomètres elle a au compteur" et "ça c'est très jeune". Celui qui porte un diadème se montre très gênant en préparant la pâte qu'il pénètre de ses doigts avant d'utiliser de la sauce tomate pour rappeler "les premiers saignements"... 

Une vidéo dénoncée par une association féministe

Dès sa publication samedi, cette vidéo a été dénoncée par de nombreux internautes. Ces signalements ont été relayés par l'association féministe "Dis bonjour sale pute" sur son compte Instagram. Dans un post sur le réseau social, l'association épingle cette vidéo "à caractère pédocriminel et violente". L'association dénonce un contenu "qui sacralise la virginité et représente un trophée pour les hommes". Alors que le foodtruck "Piaggio food truck" devait s'installer au Phare Cidatelle, à Strasbourg, à partir du 23 mars, ce tiers-lieu a décidé d'annuler la résidence de Giancarlo Mazzei suite à cette vidéo. "Les comportements mis en scène dans cette vidéo vont à l'encontre de nos valeurs", expliquent les organisateurs du Phare Citadelle. 

Le pizzaïolo se défend

Face à ce tollé, Giancarlo Mazzei s'est défendu en dénonçant les agissements de "Dis bonjour sale pute". Estimant son "image salie", cet homme nous a confirmé ce mardi matin qu'il a "porté plainte" contre l'association féministe. Refusant de présenter ses excuses, il a republié sur Facebook une vidéo présentée comme l'originale alors qu'il n'en est rien ... Visé par de nombreuses menaces, il entend également dénoncer ce déferlement. Face à cette vague de commentaires négatifs, l'association "Dis bonjour sale pute" a rappelé que "dénoncer n'a pas pour but d'engendrer de la violence collective à l'égard d'autrui".