Contournement de Châtenois : les travaux autorisés à reprendre

Nouvel épisode pour le contournement de Châtenois. Rappelons au préalable quelques dates. En 2012, le projet est déclaré d’utilité publique par arrêté ministériel. En août 2019 puis décembre 2020, un arrêté préfectoral autorise les travaux (la première pierre est d’ailleurs posée le 4 décembre 2019), mais le Tribunal administratif de Strasbourg annule l’arrêté le 12 mai 2023 (sur des enjeux de biodiversité et notamment sur la protection des ressources en eau). Une médiation est ensuite proposée et acceptée entre Alsace Nature, l’Etat et la CeA, du 27 septembre 2023 au 5 décembre 2023. Un protocole est signé le 22 décembre 2023 par toutes les parties. Il porte notamment sur des aspects environnementaux. Et ce 27 février 2024, la Cour administrative d’appel de Nancy a validé le protocole et donc la reprise des travaux (à compter de ce jour).

Dans un communiqué, la Collectivité européenne d’Alsace précise : « Le travail de sécurisation foncière des mesures environnementales, d’état des lieux naturaliste et de rédaction des cahiers des charges qui s’y appliquent reste en cours au sein de la CeA en vue d’une mise en œuvre la plus rapide possible comme cela a été, d’un commun accord, acté dans le protocole. »

Les travaux du contournement routier de Châtenois sont arrêtés depuis mai 2023. Les dates précises du nouveau calendrier du chantier ne sont pas connues pour l’instant. La déviation de Châtenois devait initialement être opérationnelle en 2023.

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Une reprise très sympbolique !

Le jeudi 29 février à 14h30, les élus ont officiellement relancé le chantier. « Ça va changer la vie des habitants », se félicite Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d’Alsace. « Ça va soulager aussi le trafic poids lourds sur certains cols alsaciens. Le contournement devrait être fini fin 2024. » Ce projet a une dimension environnementale très forte : 20 hectares sont utilisées pour la route et 97 hectares pour les mesures compensatoires environnementales. Frédéric Bierry rajouter : « On a perdu un an et un coût supplémentaire d’environ 2 millions d’euros (budget total 60 millions d’euros), on ne peut que le regretter. » Le député Charles Sitzenstuhl conclut : « Ce n’est pas un luxe ce contournement. C’est une nécessité pour la qualité de l’air et la sécurité publique. »

 

 

 

 

 

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