Coup de massue pour les salariés de Mars-Wrigley à Biesheim !

14 septembre 2021 à 9h24 - Modifié : 8 novembre 2021 à 13h41 par Rédaction

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L'usine Mars - Wrigley est spécialisée dans la fabrication de chewings-gums des marques Freedent ou

A la surprise générale, la direction du groupe agroalimentaire a annoncé, lundi 13 septembre, la suppression de 280 postes sur son site de production de Biesheim (Haut-Rhin). Le manque de productivité de l'usine est avancé.

L'information a été communiquée lundi 13 septembre par le biais d'un communiqué du député Yves Hemedinger (Les Républicains). Il annonce avoir été prévenu par la direction américaine de "la restructuration de l'usine du groupe Mars-Wrigley à Biesheim". Et de préciser que "ce plan s'accompagnera de la suppression de 280 emplois avec une moyenne d'âge de 49 ans pour les employés concernés". Des suppressions de postes qui devraient intervenir au plus tard en septembre 2022.

Les ventes de chewings-gums en berne

Ouverte en 1965, l'usine haut-rhinoise s'est spécialisée dans la fabrication de gommes à mâcher pour le compte du leader mondial de la production de chewings-gums. Parmi les produits qui sortent chaque année de l'usine de Biesheim : les chewings-gums en dragées et tablettes des marques Freedent et Airwaves. Ce sont justement ces derniers qui sont à l'origine de cette restructuration. "Avec une baisse de -37 % des ventes des produits aux formats tablettes en Europe entre 2016 et 2019, et une forte baisse en 2020 en raison de la crise du Covid, les formats Sticks & Tabs sont littéralement en train de disparaître du marché européen" indique la direction.

Les chewings-gums de la marque Freedent font partie des produits fabriqués par l'usine Mars-Wrigley à Biesheim ( Facebook / Epicerie Follow Me )

Quel avenir pour les salariés ?

Pour l'heure, impossible de dire si les employés seront reclassés sur les autres sites alsaciens du groupe (Haguenau, Steinbourg) ou si il s'agit de licenciements secs. Selon les informations des Dernières Nouvelles d'Alsace, aucun départ contraint ne devrait intervenir avant septembre 2022. Par ailleurs, 69 postes seront maintenus sur site pour assurer la production de l'activité de "gomme base". Un coup dur pour l'emploi dans ce territoire haut-rhinois déjà fragilisé par la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, en 2020.