Frédéric Bierry : “Le retour de la Région Alsace, c'est le sens de l'histoire et c’est la volonté des Alsaciens”
27 janvier 2023 à 12h38 - Modifié : 27 janvier 2023 à 13h24 par Anne-Sophie Martin
Frédéric Bierry a présenté ses vœux au club de la presse à Strasbourg
Crédit : @Top Music
Lors de sa cérémonie des vœux au Club de la presse à Strasbourg, le président de la CeA, Frédéric Bierry a parlé "d’un alignement des planètes pour le retour d’une région institutionnelle d'Alsace". Il attend que le projet de loi sur la décentralisation soit adopté en 2024.
Titre :Ecoutez l’interview du Président de la CeA, Frédéric Bierry au micro d’Anne-Sophie Martin
Ce projet de loi sur la décentralisation pourrait permettre une sortie de l’Alsace du Grand Est. Le retour de la région Alsace pourrait être alors effective en 2028, à la fin de l’actuelle mandature régionale. “La volonté des Alsaciens doit être respectée, et le retour de l’Alsace, c’est le sens de l’histoire”, a déclaré de façon solennelle le président de la Collectivité européenne d'Alsace, Frédéric Bierry. Il précise : “Il faut qu'on retrouve notre pouvoir d'agir. Pour une meilleure efficacité de l'action publique, le territoire de l’Alsace, c’est la bonne échelle, c’est pas le Grand Est; il faut retransférer les compétences vers la CeA.”
Une contribution citoyenne
Il y aura une contribution citoyenne organisée cette année par la CeA, pour que les Alsaciens disent quelles sont leurs ambitions pour l’Alsace de demain. “On va travailler cette contribution citoyenne tout au long de l’année, pour libérer la parole, interroger les invisibles des territoires, je veux être en phase avec les Alsaciens”, déclare Frédéric Bierry.
Un coup de griffe contre l’ancien président de la région Grand Est
“Je suis un président de la CeA à temps plein, je ne fais que ça, j'y consacre 80 heures par semaine. Je n'ai aucune activité de consultant”, a par ailleurs déclaré Frédéric Bierry, en faisant référence aux activités de consultant de Jean Rottner, d'octobre 2019 à mars 2022, pour la société Adhoc d'Hugues Anselin. “La politique, c'est noble : c'est l'intérêt général qui doit primer et pas l'intérêt particulier”, a-t-il ajouté.