L’ancienne floriculture de Bischheim devenue ferme solidaire

6 mai 2024 à 10h41 - Modifié : 6 mai 2024 à 17h17 par Jade Poncet

L’ancienne floriculture de Bischheim aménagée en une ferme solidaire

Crédit : @TopMusic / JP

La commune de Bischheim avait fermé sa serre de culture de plantes en 2019. Elle a finalement rouvert ses portes comme ferme solidaire de l’association Emmaüs Mundolsheim.

Tenue par des bénévoles pour le moment, la nouvelle ferme solidaire de Emmaüs Mundo souhaite recréer un espace de générosité et de partage dans l’ancienne floriculture de la commune qui avait fermé en 2019. Ouverte les jeudis, vendredis et samedis de 11h à 18h, elle permet aux visiteurs d’acheter des plants de fleurs ou de légumes à des prix réduits (comptez 4,50€ pour du basilic ou du romarin et jusqu’à 1,50€ pour des plants de tomates et d’aubergines).


Un objectif fort dans des conditions précaires


Dans la serre réaménagée à l’ancienne floriculture de Bischheim, les variétés de plants sont nombreuses et ont toutes été développées pendant l’hiver pour être aujourd’hui vendues pour le compte d’Emmaüs Mundo. L’association lance un nouveau projet d’agriculture urbaine, une activité qui leur permettra d’approfondir leur engagement pour la réinsertion professionnelle. Pour le moment ce sont des bénévoles qui aident à la serre, mais le but serait de recruter une dizaine de salariés à l’avenir. Selon Olivier, un retraité volontaire à Emmaüs Mundo depuis le Covid, ils se relaient pour s’occuper des plants dans des conditions assez compliquées. « Le matériel est obsolète, on n'a pas de courant, les parois ne se baissent pas automatiquement donc il faut être là », admet-il le visage fermé. Ils ne savent pourtant pas si la serre leur servira de ferme solidaire temporaire ou si l’installation est permanente.


Un démarrage sur les chapeaux de roues


La ferme solidaire a ouvert le jeudi 2 mai et depuis l’annonce, les clients se sont empressés de venir voir l’étendue du projet. « Les gens sont contents de faire une action sociale en plus de leur achat de plantes », explique Olivier. Effectivement ils étaient beaucoup à vouloir faire une bonne action et parmi eux des visiteurs de tous âges : enfants, parents ou grands-parents. Certains viennent même en famille découvrir ce nouvel espace. C’est le cas de Julie et Cédric qui avaient repéré l’ouverture sur Facebook et qui ont décidé de venir avec leur fille. « Je trouve que c’est sympa, il y a beaucoup de choix donc je vais revenir », confie le papa cuisinier qui compte aussi en faire la publicité dans son entourage.  Une famille qui repart comblée après cette première visite ! « Dès l’arrivée, nous avons trouvé du romarin et du basilic, c’est ce qu’on était venu chercher » confiait Julie en quittant la floriculture.