Strasbourg sur le podium des villes où il fait bon vivre, travailler et étudier

Au travers de 75 indicateurs (dans quatre catégories : vitalité économique, accueil des entreprises et immobilier professionnel, connectivité, capital humain et transitions, et qualité de vie), ce baromètre classe les 50 métropoles et agglomérations les plus attractives et résilientes. Dans la catégorie « Grandes métropoles » (de 500 000 à un million d’habitants), Rennes arrive en 1^ère position, Montpellier en 2^ème position et Strasbourg en 3^ème position (et gagne ainsi deux places par rapport à l’an dernier, délogeant Grenoble).

Les résultats concernant Strasbourg

Le baromètre « Arthur Loyd » précise : « Bordeaux et Strasbourg investissent considérablement dans les transports collectifs en site propre et dans les réseaux de pistes cyclables, facilitant les déplacements quotidiens et renforçant l’accessibilité à ces territoires (…) Les nombreuses implantations de grandes entreprises, la taille du bassin d’emploi et la croissance des Activités Métropolitaines Supérieures – susceptibles de progresser encore – confèrent à la métropole (Strasbourg) une solide résilience économique. Les entreprises ont été de nouveau actives en matière de consommation de surfaces tertiaires, en particulier sur le segment du neuf. La dynamique démographique est contenue mais n’en reste pas moins positive. Forte de la présence d’un aéroport international et d’une accessibilité par la LGV Est, la capitale parlementaire de l’Union Européenne peut se targuer d’une excellente ouverture sur le monde, notamment grâce l’accueil d’étudiants en mobilité internationale. Sa position frontalière avec l’Allemagne permet à la métropole de briguer la première place de l’indicateur portant sur les exportations. Désireuse de garantir à ses habitants une qualité de vie idéale, Strasbourg s’appuie sur une offre d’enseignement supérieur importante (notamment concernant les classes préparatoires), un bon niveau d’équipement en crèche et s’illustre première sur le volet sécurité (…) Pour parfaire l’ensemble, les coûts de l’immobilier tertiaire et de l’habitat, plus contenus qu’à Rennes ou Montpellier, distinguent Strasbourg de ses rivales. La métropole fait encore face à plusieurs défis qui limite son attractivité. Sur le volet économique, un ralentissement des créations d’emplois et le faible taux de création d’entreprises viennent entacher les résultats. Un point de vigilance subsiste sur la raréfaction de l’offre future neuve de bureaux. Une marge de progression importante en faveur de la transition énergétique et des dépenses en équipement urbain reste possible et pourrait permettre à la métropole alsacienne de s’imposer en tête du classement ».