Objectif Los Angeles pour le groupe de breakdance strasbourgeois Faccrew
29 août 2023 à 11h41 - Modifié : 29 août 2023 à 16h21 par Robin Neubrand
Composé de huit Bgirls et Bboys de 7 à 19 ans, le groupe strasbourgeois de breakdance Faccrew a un rêve en commun : participer au Freestyle Session à Los Angeles 2023, en novembre. Une cagnotte a été ouverte afin de collecter les fonds nécessaires à leur voyage.
Le breakdance est pour eux leur mode de vie. Le groupe alsacien Faccrew a lancé une cagnotte pour partir à Los Angeles, au mythique Freestyle Session 2023. L’objectif est de réunir 10 000 euros. Ils pourraient concourir dans trois catégories différentes : le 4 contre 4 enfants, les Bgirls et les plus de 40 ans. « On va tous pouvoir participer et représenter la France, l’Alsace, Strasbourg », déclare Lokos, alias Sébastien Véla Lopez, leur coach. Partir aux Etats-Unis, c’est un passage presque obligatoire dans la carrière d’un breakdancer. Le Faccrew ne compte pas que sur cette cagnotte. « On compte faire des streetshows, diffuser le projet à l’Olympic Cup Battle et au The Circle of Dancers en octobre, il y a aussi les parents qui nous aident beaucoup, chacun met un peu de sa poche », affirme Lokos.
Une nouvelle génération d’espoirs
Né avec le mouvement Hip-Hop, le breakdance, aussi appelé breakin ou break, arrive en France dans les années 1970. Pour le Faccrew, cela fait 3 ans qu’ils sont à Strasbourg, dans les locaux de la Fabrique Artistique Culturelle et Citoyenne à la Meinau, qui accompagne les jeunes artistes amateurs. Tous passionnés, les jeunes breakdancers ont déjà quelques confirmations de leur talent. Bgirl Zouza, aka Kenza Vela Lopez, fait déjà partie de l’équipe de France, et Bboy H’il, aka Romain, est le gagnant du breaking Championnat du Grand Est. Pour Lokos, le break est bien plus qu’un sport : « Il y a une philosophie derrière le break, de respect, de partage, d’ouverture, de tolérance. Il y a énormément de valeurs. » Il ajoute : « Les personnes qui ont passé la trentaine ont trouvé un travail, sont mariés ou ont des enfants, donc beaucoup ont arrêté. Là, on repart avec une nouvelle génération. » La discipline fera d’ailleurs sa première entrée aux Jeux olympiques de Paris 2024.
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