Un Colmarien, pionnier du sushi flambé
Publié : 14 novembre 2024 à 11h40 - Modifié : 19 novembre 2024 à 15h25 par Celine Rinckel
Vous connaissez certainement les sushis crus, les grands classiques, mais un Colmarien, Marvin Gül, a développé une gamme de sushis flambés (salés et sucrés). Sa marque « Sushi burn » se développe dans toute la France.
C’est en Thaïlande, où il a vécu plusieurs années, que Marvin Gül a découvert le « Sushi burn ». Les sushis sont flambés et c’est surtout la marinade qui va donner le goût au plat. Une marinade dont la recette est bien sûr tenue secrète mais qui vient directement de Thaïlande (tout comme les topping et les boissons aux pulpes de fruits) ! Marvin Gül ne travaille que des produits frais, pas de poissons congelés, tout est fait minute. Et ses recettes permettent au saumon, au thon, aux crevettes, au boeuf d’avoir une toute autre saveur. D’ailleurs pour les fêtes de fin d’année, un sushi à la raclette sera proposé, avec boeuf et raclette fumée fondue. En dessert, il y a aussi le sushi figues mielleuses et chèvre fondante ! « On fait des recettes traditionnelles retravaillées », explique Marvin Gül.
Classique ou burn ?
Ce concept, unique en France, Marvin Gül souhaite le développer grâce à la marque qu’il a déposée - Sushi burn - et à un réseau de franchisés. En Alsace, un premier restaurant (sur place et à emporter) a ouvert à Colmar et en 2025 deux nouvelles enseignes verront le jour à Strasbourg et Kaysersberg. Pour le Colmarien, si tout le monde connaît les sushis, il espère maintenant qu’on se pose la question : « Tu préfères les sushis classiques ou les sushis burn ? »
« On appelle ça des sushis flambés. On est sur une base de sushis classiques. On marine nos sushis avec une marinade de Thaïlande et après on les flambe avec une technique de flambage assez particulière, ce qui fait un sushi cuit au-dessus mais tendre à l’intérieur. Vous pouvez le manger sans utiliser de sauce soja ! J’ai découvert ce sushi en Thaïlande, parce que justement j’avais un petit problème avec l’odeur iodée du poisson cru dans les sushis. Et là le goût est totalement différent et on n’a pas besoin d’utiliser de sauce soja, donc c’est un produit qui m’a énormément intéressé. On travaille le sushi classique, donc saumon, thon, crevette, et on va faire des sushis beaucoup plus raffinés où on va travailler le foie gras, la truffe, etc. Que des produits frais. On ne travaille aucun produit congelé. Par exemple on va travailler le thon rouge avec la truffe du Périgord et des oeufs de maquereaux fumés, ou le boeuf avec du confit d’oignons au Gewurztraminer et du foie gras en topping, un espèce de Rossini revisité en sushi. Pour l’instant, on est sur Colmar et là on s’exporte sur Strasbourg et sur Kaysersberg. En fait le sushi ça fait très longtemps que tout le monde connait mais il a stagné depuis 20 ans et donc le sushi burn est la réinvention du sushi, la nouveauté. »
Marvin Gül a participé à notre podcast « C’est moi le patron ! » avec le Réseau Entreprendre Alsace. Il y raconte son parcours d’entrepreneur et ses objectifs professionnels. |